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lundi 29 mars 2010

Agenda 21 .... le retour !

Le développement durable nous oblige à toujours penser à l'impact de nos choix économiques pour les générations futures, en évitant de piller ou de détruire des ressources non renouvelables, en préservant la biodiversité : terres agricoles et ressources d'eau potable. L'agenda 21 de la commune va, enfin, pouvoir être réactivé, grâce au recrutement pour un an au minimum d'un(e) chargé(e) de mission.
L'agenda 21 est un des outils permettant d'évaluer les investissements ou les actions qui sont réalisés par notre commune, non seulement dans le domaine environnemental, mais aussi social et économique, en se dotant d'indicateurs pertinents.

Le démarrage d'un Agenda 21 commence généralement par un diagnostic de la commune.
Voici quelques exemples de diagnostics réalisés dans des villes proches :
- le diagnostic de la ville de Balma , qui fait un état de l'existant et de l'évolution de la ville, qui rend compte des attentes des habitants : www.mairie-balma.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=133&sX_Menu_selectedID=m2_39134686


Des ateliers de concertation, réunissant des élus, des techniciens, des représentants d'association, de simples citoyens intéressés par la démarche et la vie de la cité,
Voici une liste de propositions d'actions, énoncées à Castelmaurou :

Cette réflexion, à travers les différents ateliers de travail thématiques, conduit à proposer des actions :
- les 69 actions, en bref, de Agenda 21 de la ville de Balma: www.mairie-balma.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=133&sX_Menu_selectedID=m2_39134686
- ou plus détaillées dans ce rapport de la ville de Blanquefort : http://infos.blanquefort.net/blog/agenda/wp-content/2nde-partie-agenda-21-blanquefort.pdf

Ces actions sont bien sur détaillées dans des fiches, décrivant les objectifs, le budget, les indicateurs de suivi : :
- par exemple une fiche détaillée de la commune du Sequestre, près d'Albi, pour l'accueil des nouveaux arrivants sur la commune : www.lesequestre.fr/iso_album/fiche_2.1.2_accueil_.pdf
- une autre pour la même commune relative à l'habitat social : http://www.lesequestre.fr/iso_album/fiche_2.1.1_habitat.pdf
- une fiche action sur la révision du règlement local de publicité à Albi : www.mairie-albi.fr/dev_durable/agenda21/pdf/agenda21.pdf

A St-Orens, nous disposons d'enquêtes (par exemple l'Analyse des Besoins Sociaux, réalisée par le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), de rapports d'activité des services municipaux qui vont permettre d'avoir rapidement un état des lieux de la commune, pour lancer ensuite une phase de réflexion ouverte à tous les citoyens désireux de participer à cette réflexion sur l'avenir de la ville, le lien social, la protection environnementale.

vendredi 19 mars 2010

Sainte-eau ? ... le feuilleton continue ...

Lors de la réunion de bureau du Grand-Toulouse du vendredi 19 mars, pour préparer le conseil de communauté du Grand Toulouse d'avril, la délibération sur la réduction de 25% du prix de l'eau pratiqué à Toulouse par Veolia a été présentée :

Extrait de la délib n° EAU 01:
Les consommateurs domestiques bénéficient d'une réduction de 25% du tarif à compter de l'entrée en vigueur de cet avenant qui devrait pouvoir intervenir au mois de mai 2010. Le tarif dégressif appliqué aux gros consommateurs est supprimé. Les achats d'eau par les communes demeurent à un tarif inchangé. Le paiement d'un forfait par la collectivité de 5,5 millions de m3 est supprimé. ...


Antoine Maurice, vice-président Vert, sur notre demande, s'est étonné de ce que le prix de l'eau soit plus élevé pour notre commune que pour les particuliers.

En effet le nouveau prix de base est de 0,7984 € HT, or le tarif (exercice 2007) des ventes d'eau en gros par veolia aux communes est le suivant :
- Blagnac 0,489 €, Balma 0,632 €, SIE Banlieue Est : 0,686 € et St-Orens 0,904 € (19% de l'eau que nous consommons est fournie par Veolia).
Le prix de vente par Veolia à St-Orens est supérieur au tarif de base. L'avenant proposé ne modifie pas cette situation.
On ne peut que s'étonner d'une telle différence de tarification au sein d'une communauté urbaine, où les différentes tarifications qui existaient doivent être harmonisées.

Quand Mr Mateos, président de la commission Eau et assainissement du Grand Toulouse, informe le maire de St-Orens que "l'opportunité d'un achat d'eau au SIEMN (syndicat de la Montagne Noire), (Nota : actuellement les 2/3 de notre approvisionnement), a été étudiée [...], cette solution s'avérant onéreuse, le Grand Toulouse produira lui-même l'eau a destination des usagers de St-Orens". On peut s'interroger sur la qualité de sa démonstration ! Il est sur que Veolia a tout à y gagner !

Mr Cohen, président du Grand Toulouse, a finalement accepté le principe d'une réunion spécifique sur ce sujet et sur d'autres points importants soulevés par Mr Maurice.

(A suivre)

mercredi 17 mars 2010

La journée ordinaire du 16 mars d'un élu Vert ...

Mobilité
Ce matin, ça démarre relativement tôt à 8h30 à la Maison de la Mobilité à Labège avec une présentation des PDE, des plans de déplacements entreprises (ou PDA, pour les administrations).
J'y suis allé pour avoir quelques retours d'expérience et voir comment en mettre un en place pour les employés de la commune … en 2011 (car projetée pour 2010, l'action a été retoquée – pas par nous! - lors des discussions sur le budget).
Un PDE ou PDA a pour objectif de favoriser l'usage des transports en commun, du covoiturage ou du vélo pour les déplacements domicile-travail. Tisseo aide à leur mise en place (diagnostic, enquête déplacement auprès des employés, « géolocalisation » à partir de leurs adresses, plan d'action et mise en œuvre), cela prend un an, et après il y a un suivi tous les ans.
Si un bureau d'étude est chargé de ce travail d'enquête et de conseil, cela va couter entre 15 et 20 000 € (en partie subventionnable), mais cela peut aussi être réalisé en interne dans l'entreprise, surtout s'il y a des personnes très motivées, par exemple des membres de l'Assoc' Vélo ou un des promoteurs des bus cyclistes, qui peuvent convertir par « contamination » à ces nouveaux modes de déplacement.
Mais soyons honnêtes, tout ne va pas être réglé en un tour de main, même si la demande existe il faut 2 ans pour mettre en place une nouvelle ligne de bus, 4 ou 5 ans pour obtenir un fort cadencement de TER, 2 à 3 ans pour réaliser une piste cyclable … et vu la situation financière difficile de Tisseo ….
Le côté kafkaïen (c'est mon commentaire, je précise) de l'organisation des transports est évoqué : Tisseo est l' « autorité organisatrice des transports » sur le PTU (périmètre des transports urbains : Grand Toulouse, Sicoval, …), le Conseil Général est en charge des bus Arc en ciel sur le département et le Conseil Régional s'occupe des trains régionaux.
Ce qui fait qu'il n'y a pas d'outil à ce jour permettant de connaître l'offre globale de transport et d'indiquer simplement comment aller d'un point A à un point B !
Cela n'empêche pas dans les entreprises la mise en place de solutions innovantes : covoiturage avec assurance de retour au domicile si le covoitureur a un empêchement, local de réparation vélo, mise à disposition de douches et de vestiaires, …
Il est toutefois difficile parmi les 65 PDE initiés depuis 2001 d'avoir une vision claire de l'efficacité de ces dispositifs et difficile d'établir une grille commune d'évaluation, tant les situations diffèrent d'une entreprise à l'autre. On peut compter le nombre de vélos, les kilomètres évités grâce au covoiturage, le nombre de personnes présentes aux arrêts de bus proches.

Lac des Chanterelles
Avant de repasser au centre technique municipal, je fais visiter à la nouvelle technicienne du service Environnement (le poste était vacant depuis plus d'un an) les alentours du lac des Chanterelles. Quelques explications sur la gestion différenciée des espaces verts, sur l'alimentation en eau du lac, sur la nécessité d'installer une mire pour le suivi du niveau d'eau (l'annonce en a été faite dans un Mem'Orens il y a plus d'un an !). Rencontre avec un riverain, qui nous signale que le passage vers le transformateur est envahi par la végétation et que sur certains cheminements des ronces gênent les mamans promenant les enfants en poussette. Pense-bête pour demander au service Espaces verts de passer avec l'ébarbeuse.

Repas sur le pouce
Un coup de métro, direction le local des élus Verts rue des lois, pour la rencontre hebdomadaire entre élus de Toulouse et de l'agglo. J'en retiens que le projet de charte de bonne conduite des opérateurs de téléphonie mobile est pris en main par le cabinet du maire. Nous allons organiser une réunion spécifique des élus du Grand Toulouse sur cette question pour élaborer un projet de charte prenant en compte les risques électromagnétiques pour les habitants situés près des émetteurs, en réduisant la puissance d'émission des antennes.
Relecture d'un nouveau courrier adressé au président du Grand Toulouse, proposant d'étudier le passage à la redevance incitative pour les ordures ménagères. Celui adressé il y a plus de six mois est resté sana réponse !

Embrouillamini sur les pistes cyclables
Le Pôle 5 correspond au secteur allant d'Empalot à l'Orée du Bois, en effet le Grand Toulouse a été découpé en pétales, chaque pétale ayant un direction des travaux s'occupant de la voirie, de la propreté urbaine. Mais il existe aussi des services centraux, et des services mutualisés avec la ville de Toulouse. Les élus et techniciens du pôle s'était réunis jeudi dernier, sur la programmation des travaux 2010, notamment les réfections de voiries ou de trottoirs. J'avais été heureux d'apprendre que l'aménagement du pont Latécoère permettra sa traversée par les vélos, il faudra attendre fin 2010 pour sa réalisation … et 2011 pour le raccordement de la piste du canal et de celle rejoignant Labège au terminus de la ligne B du métro. Il est urgent d'attendre ! Mais ce qui m'avait inquiété, c'était que les études sur des tronçons de pistes cyclables, programmés en 2010 par le service central en charge des pistes d'intérêt communautaire et pour lesquelles les transferts financiers vers le pôle avaient été effectués, étaient inconnus de la directrice du pôle ! Coups de téléphones au service piste cyclable, au service financier, qui me confirment leurs propos antérieurs. Reste à reboucler avec la directrice que je dois revoir demain avec le maire sur un autre projet rue de la Pradelle. Dans les discussions, il est ressorti que si le budget des pistes cyclables a été fortement augmenté en 2010, il n'est pas sur qu'il soit effectivement employé, car les capacités des bureaux d'étude des pôles semblent insuffisantes pour mener à bien les études précédant les travaux ! Affaire à suivre de près, si on veut avoir des chances d'avoir des réalisations en 2011.

CM
Relecture rapide des délibérations du conseil municipal de ce soir à 20h
On n'est pas couché avant 23h ! En effet le vote du budget 2010 est à l'ordre du jour, habituellement voté fin décembre, le vote a été reporté suite aux incertitudes liées à la suppression de la taxe professionnelle.

lundi 15 mars 2010

Elections régionales (1er tour), les résultats à St-Orens

Le résultats du premier tour conforte Europe-Ecologie comme la troisième force politique, après le PS et l'UMP, au niveau national comme au niveau régional. Sur la région Midi-Pyrénées, la liste menée par Gérard Onesta fait un score de 13,46%, après le PS (40,93%) et l'UMP (21,75%). A Toulouse et dans les communes de la périphérie, on atteint presque les 20% (Toulouse : 18,88%, Ramonville : 19,67%, Tournefeuille : 18,30%, Escalquens : 17,86%, Castanet : 17,75%, Blagnac : 17,11%, ... cf le site du ministère de l'Intérieur , pour plus de détails.
Sur Saint-Orens, le résultat est de 16,16%, avec des pics à 20% sur le quartier du Corail et à 25% à l'Orée-du-Bois.
Sur Toulouse, Ramonville, Saint-Orens, le PS fait des scores inférieurs à la moyenne régionale.
Le Front de Gauche a réussi à franchir la barre des 5%, mais sur St-Orens, l'effet "maire" (candidat aux régionales) n'a que peu joué, contrairement à Castanet où le Modem a fait 13,2% (ce qui n'empêche pas le Modem au niveau régional de plonger (3,78%).



  RESULTATS
1er TOUR A SAINT-ORENS



 


Nombre


% Inscrits


% Votants


Inscrits


8 346


 


 


Abstentions


3 592


43,04


 


Votants


4 754


56,96


 


Blancs ou nuls


126


1,51 


2,65


Exprimés


4 628


55,45 


97,35


 



Liste conduite par


Voix


% Exprimés


M.
Martin MALVY (LSOC)


1 693


36,58


M.
Christian PICQUET (LCOP)


382


8,25


Mme
Brigitte BAREGES (LMAJ)


987


21,33


Mme
Sandra TORREMOCHA (LEXG)


36


0,78


M.
Gérard ONESTA (LVEC)


748


16,16


Mme
Myriam MARTIN (LEXG)


104


2,25


M.
Frédéric CABROLIER (LFN)


419


9,05


M.
Arnaud LAFON (LCMD)


259


5,60


 


dimanche 7 mars 2010

J-8 avant les élections régionales en Midi-Pyrénées

Anticiper enfin,
car les crises sociale, écologique, économique ne se résoudront pas avec les politiques qui les ont provoquée ...
Réorienter vraiment
en diversifiant l'activité industrielle, en soutenant une vraie agriculture paysanne et les circuits courts, ...
Gouverner autrement
en réintroduisant une concertation systématique avant tout grand projet ...


Tout sur le programme d'Europe Ecologie :


Dépêchez vous de  feuilleter Onalapêche, sorti tout chaud des rotatives :
La une, tout d'abord,

... et les pages suivantes , (l'horoscope et la météo sont en page 8).

mardi 2 mars 2010

Un tramway nommé désir

Après l'éviction par le président de la communauté urbaine de Stéphane Coppey, fervent partisan du développement des transports en commun, du poste de président de TISSEO, chargé de l'élaboration du Plan de Déplacement Urbain, peut-on croire que les problèmes de déplacements dans le sud-est vont être résolus par le nouveau président-maire-président du Grand Toulouse-député ? Nous en doutons, car la question primordiale est la question du financement, et pas uniquement celle des bons choix techniques.


Le Grand Toulouse (GT) a doublé sa contribution (80M€ en 2009), mais ce sont "des efforts qui permettent de sortir Tisseo du rouge, mais pas de financer les nouveaux projets", comme le dit Pierre Cohen.

En effet la dette de Tisseo augmente, pour permettre, avec cette année un investissement de 160 millions d'€, la réalisation de la ligne E du tramway (77 M€), l'achat de nouvelles rames de métro (10M€ ) et  pour l'achat de bus (10 à 15M€). On doit donc recourir à l'emprunt pour 97M€ en 2010 (c'était 101 en 2008). Cet endettement est des plus préoccupant, en hausse continue depuis 2006 pour arriver en dette cumulée à 1,347 milliard d'€ (rappelons que le ligne B a été payée à crédit ). Au rythme actuel de remboursement, il faudrait 23 ans et 3 mois pour annuler la dette !

Une des grandes inconnues porte sur la participation financière, en terme d'investissement, du Conseil Général, qui a été évincé de Tisseo, par la droite toulousaine à l'aide de l'amendement Pailler. Son président, Pierre Izard affirme que « Le conseil général ... ne peut pas se désintéresser un instant du sort des transports dans l'agglomération toulousaine. ... J'ai toujours dit qu'en matière d'investissement dans les transports, nous menions une véritable course de vitesse face au développement rapide des flux. Des progrès sont certes obtenus. Mais nous devons unir toutes les forces disponibles pour densifier encore le réseau, le rendre plus cohérent.» Mais jusque là, cela reste du domaine du discours.

Où en est le PDU ?
Le projet de Plan de Déplacement Urbain (PDU) a été finalisé en décembre 2009, après l'avis donné par les collectivités concernées (dont St-Orens). Des études environnementales doivent être menées pour étudier la conformité du projet avec la loi sur l'air, car ne l'oublions pas l'objectif n'est pas seulement le renforcement des transports en commun, mais aussi l'amélioration de la qualité de l'air ambiant. Ces études seront normalement rendues fin mai. L'enquête publique devrait ensuite se dérouler. Mais les retards, voulus ou non voulus, risquent de s'accumuler et la version finalisée du PDU risque de n'être adoptée qu'en 2011 (10 ans après le démarrage de sa révision !).


La desserte de St-Orens
L'axe tramway St-Exupéry-Saint-Orens ne semble pas envisageable avant 2020 ! Mais la mise ne place d'une ligne de bus en site propre pourrait être une solution provisoire. L'option métro à Labège reste une option et rien n'est décidé (le consensus affiché entre le GT et le Sicoval est un consensus de façade, avant les élections régionales) ; attendons le résultat des études complémentaires, concernant notamment le surcoût de ce choix par rapport au tramway.

La réalisation de la LMSE en 2012 est la seule lueur d'espoir à court terme. Elle permettra aux bus venant de St-O (ligne 78) de rejoindre la ligne B à la station Pharmacie, une partie du trajet étant en site propre. La ligne 10, qui dessert l'avenue St-Exupéry, serait prolongée jusqu'à la D16 pour permettre la connexion avec le 78. La réflexion sur le réaménagement des lignes de bus du secteur est en cours : faut-il prévoir une navette circulant dans la commune pour rejoindre les lignes de bus à forte fréquence (un bus 78 toutes les 10' en heure de pointe) ? Mais n'attendez pas une amélioration du trafic automobile sur la RD2.

Le tram à Toulouse dans les années 1900

Mais que faire ?
La tentation est grande pour les gestionnaires de Tisseo, vu les difficultés financières, de retarder autant que faire se peut les investissements qui sont pourtant nécessaires, si on ne veut pas aller vers un engorgement généralisé de l'agglomération, avec la croissance de la population.
La tentation est grande pour le président de Tisseo, également maire de Toulouse, de privilégier les intérêts de la ville centre, comme l'ont fait ses prédécesseurs (les lignes de métro s'arrêtant aux limites de la ville), pour présenter un bon bilan en 2014, à l'issue de son premier mandat.
Un Grenelle des transports toulousains devrait être organisé associant les différentes collectivités (Etat, région, département, Grand Toulouse) pour qu'au final les contributions de chacune soit clairement affichées de même que le calendrier des aménagements prévus.