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dimanche 30 octobre 2011

Le PLU nouveau démarre ...

La révision des plans locaux d'urbanisme, anciennement les plans d'occupation des sols, n'a longtemps été qu'une affaire d'élus, de techniciens de l'urbanisme et de propriétaires fonciers, intéressés par la conversion des terres agricoles en terrains à construire et par la plus-value dont ils allaient bénéficier.
Plu actuel de St-Orens (la carte complète est consultable sur le site de la ville ainsi que le règlement)

Pourtant ces plans, qui définissent les règles d'aménagement, conditionnent l'évolution de notre ville : à partir des années soixante, comme dans toutes les communes à la périphérie de Toulouse, les lotissements pavillonnaires se sont succédé de part et d'autre de la route de Revel (RD2). Ce n'est qu'à partir des années 2000, que de nombreuses interrogations se font jour sur ce modèle d'étalement urbain, consommateur d'espace agricole, couteux en terme de maintenance des voiries, des réseaux, favorisant une ségrégation sociale avec peu de logements locatifs à un coût accessible.

Le savez-vous ?
En France, entre 1992 et 2004, alors que la croissance démographique a été de 5,5%, la surface artificialisée (urbanisation, zones commerciales et d'activités, voiries, parking et aménagements routiers) a augmenté de 16%, ce qui correspond à la surface d'un département en moyenne tous les 10 ans.

On constate un attrait de plus en plus fort des métropoles, ainsi 10 000 à 15 000 nouveaux habitants arrivent sur l'air toulousaine chaque année. Cela ne correspond pas au développement équilibré des territoires que nous désirons, car nous constatons que cela induit, à cause du coût de l'immobilier dans les centres-villes la recherche de terrains pour construire de plus en plus loin des lieux de travail. La carte qui suit est des plus instructives, où ressortent en orange les communes dont 40% des actifs travaillent hors de leur commune de résidence dans le pôle ou dans des communes de sa couronne.

L'étalement urbain ne peut être viable sur le long terme, avec le renchérissement à venir des carburants, à cause de la perte de bonnes terres agricoles, alors que la population augmente (on peut consommer des terres en dehors de l'Europe, mais cela ne va non plus dans le sens d'un avenir durable, cf le rapport des Amis de la Terre "L"Europe, dépendante de la terre des autres").

Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) des 117 communes de l'agglomération toulousaine prévoit de consommer moins d'espace (320 ha/an au maximum au lieu de 640), de limiter l'habitat diffus, en favorisant les habitats groupés. Ce document s'impose aux PLU des communes du Grand Toulouse.

Le rêve du pavillon
82% de la population française souhaite vivre, et mieux, acquérir un logement individuel dont elle puisse devenir propriétaire. Posséder un pavillon individuel reste toujours un rêve et un but que l'on poursuit pour se « mettre au vert » et bénéficier d'un jardin privatif.
Mais est-il réellement l'habitat le mieux adapté à notre époque et aux conjonctures actuelles, quand on prend en compte les coûts financiers induits, les transports allongés pour trouver du foncier encore disponible et à un coût accessible, la précarité toujours plus importante qui pèse sur les salariés et les enjeux environnementaux ?

Le savez-vous ?
Bon an, mal an on construit 500 000 logements neufs par an, 50% sont des maisons individuelles ou individuelles groupées.

Peut-on résoudre cette quadrature du cercle de vivre plus nombreux sur un espace donné sans perdre en qualité de vie ? Le mot "ville dense" fait peur d'entrée de jeu, on le masque souvent par "ville intense". Mais nous ne jouerons pas sur les mots, comme certains communicants !

Quand on parle de "ville dense", on pense souvent à grands ensembles, immeubles en hauteur, mais les impressions sont souvent trompeuses. Le Mirail est moins dense en nombre d'habitants à l'hectare que les quartiers du centre ville de Toulouse. Le quartier Catala est plus dense que le nouveau quartier des Muriers de la Zac de Tucard. On peut donc densifier aussi bien horizontalement que verticalement.

La densité ne peut être acceptée que si on améliore la qualité de vie. Il faut des contreparties : construire en harmonie et en continuité avec l'urbanisation existante, tenir compte de l'identité locale, assurer la proximité des commerces et des serrvices publics (écoles, crèches), offrir des transports de qualité et des alternatives au tout voiture, aménager des espaces publics de détente.

Le débat sur les nouvelles règles du PLU démarre, des membres d'associations ou des habitants tirés au sort sur les listes électorales (nous innovons en ce domaine au niveau de la concertation) vont pouvoir participer aux ateliers dédiés à cette révision. Si vous ne faites pas partie des heureux élus, n'hésitez pas à nous faire part de vos idées sur ce blog.

(A suivre sous peu, avec quelques idées iconoclastes !)

lundi 3 octobre 2011

Eva Joly veut "dépolluer la République"

Les affaires actuelles : Karachi, Bettencourt... 
Dimanche 2 Octobre, dans Radio France Politique, Eva Joly s'en est pris au gouvernement en place et a dénoncé le silence actuel de Nicolas Sarkozy, sur les affaires qui secouent actuellement le sommet de l'Etat. Elles "détruisent le lien de confiance entre les citoyens et les hommes et femmes politiques", a estimé la candidate d'Europe Ecologie - Les Verts pour 2012. Avant d'ajouter que les morts de l'attentat de Karachi en 2002 étaient "sans doute" une "conséquence d'un conflit entre les deux droites en France". Moquant "l'intuition" de Brice Hortefeux dans cette affaire, la candidate écologiste n'a pas hésité à dénoncer "l'incroyable silence" de Nicolas Sarkozy. "Il y a un moment où l'amitié peut devenir une complicité", a-t-elle jugé, exhortant le chef de l'Etat à lever le secret-défense. "Il faut dépolluer la République", a conclu Eva Joly.

Radio France Politique #5 - Eva Joly par radiofrance

Les relations PS et EELV
Eva Joly – qui assure qu'elle sera "candidate jusqu'au bout" – rappele les conditions "incontournables" d'un contrat de gouvernement entre EELV et le PS en cas de victoire de la gauche en 2012. Nucléaire, proportionnelle, VIe République… Si elle reconnaît que Martine Aubry "est plus proche" des écologistes sur la question du nucléaire, Eva Joly s'est également réjoui de la prise de position de Ségolène Royal contre la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes. "La position de François Hollande est plus dure à faire bouger", a reconnu la candidate. "C'est avec l'aide des Français (qui se sont prononcés en faveur de la sortie du nucléaire à 70%) que je vais convaincre le PS", précise Eva Joly.

Les mesures phares du programme
Eva Joly a également fait le point sur les principales propositions écologistes pour 2012 : taxation de 70% des revenus de 500.000 euros par an, instauration d'un salaire maximum, augmentation du pouvoir d'enquête de la commission sur les comptes de campagne ou encore création d'un "crédit formation" pour les jeunes (de 800 euros par mois) pendant huit ans, "utilisable tout au long de la vie". Samedi, lors d'une convention nationale de son parti sur l'enseignement supérieur, Eva Joly avait tenu à défendre "deux principes fondamentaux" : l'accès de tous à de bonnes conditions d'études et le droit inaliénable à reprendre des études. Côté coût, Eva Joly a donné rendez-vous à mercredi pour la présentation du budget alternatif d'EELV.

Source : le Journal Du Dimanche du 2/10/2011

Le 21 septembre, Eva Joly était à Toulouse pour commémorer l'explosion d'AZF

La cérémonie terminée, Eva Joly a expliqué devant les caméras qu'elle n'était bien sûre pas opposée à l'existence d'une industrie chimique, mais que "cet accident ne venait pas de nulle part, il était inscrit dans l'histoire. Et il y en aura d'autres." Et de plaider pour des contrôles plus fréquents pour les 647 sites Seveso classés "seuil haut", c'est à dire très dangereux, et qui ne sont inspectés en moyenne qu'une fois par an.

Source : le Monde du 22/9/2011

La crise, la dette, l'austérite, comment s'en sortir ?

Conférence débat avec Pascal Canfin
Jeudi 13 octobre  Salle Barcelone, 22 Allée de Barcelone (Métro Compans ou Capitole) à 20H15


La crise, la dette, leurs origines, les conséquences des politiques d’austérité, les vraies solutions, les propositions d'Europe Ecologie Les Verts.
Et toutes les questions que vous poserez...
Pascal CANFIN est député européen EELV et a été journaliste à « Alternatives Economiques ». Il est à l’origine de la création de l’ONG « Finance Watch ».

Elle aime se (LMSE) faire attendre.

L'ouverture de la Liaison Multimodale Sud-Est, reliant le campus de Rangueil et la route de Revel (D2), était prévue en janvier 2012. Nous vous faisions part, il y a un an, des problèmes rencontrés et des besoins d'aménagement sur la route de Revel  (http://verts-saint-orens.blogspot.com/2010/12/9-mois-de-plus-pour-accoucher-de-la.html).
Le calendrier continue à glisser : la portion entre la route de Labège (D16) et le campus doit être ouvert en septembre 2012, mais le tronçon restant entre la D16 et la D2 le serait en mars 2013, à condition que les services de l'état considèrent que la pollution causée par l'ancienne fabrique de boite de conserves Chouvel, du groupe Carnaud, située en bordure de la D2 est bien enrayée.

La pollution de l'ancienne l'usine Chouvel est due à des solvants chlorés  : tétrachloroéthylène (PCE), trichloréthylène (TCE), dichloroéthylène (DCE) et chlorure de vinyle (VC) ainsi que des hydrocarbures aromatiques (BTEX) : toluène, éthylbenzène, xylènes. Cette contamination affecte le sol et les eaux souterraines au droit des terrains de l'usine, mais migre dans la nappe phréatique, débordant donc du site industriel. Veolia a été chargé de la dé-pollution de 14 000 m3 de terre contaminée !. Notons que l'usine a fonctionné de 1950 à 1989, en polluant les puits alentours.

L'étude sur la dé-pollution du site est consultable sur le site de l'ORDIMIP.

Comme les lignes de bus vont être réorganisée lors de la mise en service de la LMSE, nous avions demandé à la Communauté Urbaine que soient étudiés des aménagements sur la RD2 pour faciliter la circulation des bus notamment entre le débouché de la LMSE et l'avenue St-Exupéry.

Après un long silence de six mois, les services techniques ont accouché d'un projet très intéressant : pas trop couteux et pouvant être réalisé rapidement, avec la mise en place de couloirs bus là où on observe des congestions du trafic.

Un gain sur le temps de trajet en bus sur la RD2 et des dépenses amorties en trois ans !
Le coût des travaux d'aménagement des couloirs bus (2,2 M€) est amorti en trois ans par les économies réalisées sur les coûts d'investissement et de fonctionnement des lignes de bus dus aux bouchons. Ces travaux, d'une durée de 6 à 9 mois, devraient démarrer l'été 2012, pour être en phase avec l'ouverture du dernier tronçon de la LMSE.
Les usagers gagneraient entre 5 et 8 minutes sur le temps de trajet pour se rendre en centre ville avec le 10.

Ces projets de travaux ne préfigurent certes pas les aménagements nécessaires à la future ligne de tramway Grand Rond-Saint-Orens, pour laquelle on est toujours dans le brouillard. Ces chiffrages sont intéressants car ce type de travaux pourrait être généralisé sur un grand nombre de ligne de bus (dans le projet de PDU de 2009, 125 M€ devaient y être consacrés, avant que le budget du PDU ne soit raboté par le nouveau président du SMTC).

Ce type d'investissement est "rentable" car il permet d'améliorer la vitesse commerciale des bus et qu'il est rapidement amorti. Or nous savons que l'écart dans les temps de trajet est un des éléments déterminants pour basculer de l'usage de la voiture à celui du bus.

Point noir à venir ?
A côté de ce projet positif, des points noirs et interrogations subsistent notamment sur les risques de bouchons sur la D54, venant de Lauzerville, au débouché sur la route de Revel, les simulations de trafic montrant une augmentation de trafic sur ce secteur (par effet d'aspiration du trafic automobile lors de la création d'un nouvel équipement routier).

En février 2007, Christian Sempé, maire de St-Orens et représentant de la ville au SMTC (syndicat mixte des transports en commun, chargé de la compétence transport) défendait le prolongement de la LMSE afin de la relier au site propre du bus 83 (Balma-Grammont – Quint Fonsegrives & St-Orens), afin de créer un boulevard multimodal transversal. Nous sommes en phase avec lui sur ce prolongement, car tout site propre pour les bus permet de garantir les temps de trajet.

Mais nous sommes atterrés par ses propos, quand il affirme fin août que "la Jonction Est est le prolongement naturel et indispensable de la LMSE".

Petit rappel historique sur la Jonction Est
Initialement la jonction Est devait dévier la route de Castres en amont de Quint-Fonsegrives. Le projet s'est réduit au fil du temps à un projet d'échangeur et à un tronçon de route de 800m, très couteux (le Collectif Verte saune a montré que pour le même investissement on pouvait financer 8 km de voies de bus en site propre). Plus grave, ce projet a été étudié indépendamment des autres projets d'infrastructures transports du secteur. Alors que la rocade est bien saturée, certains proposent de rajouter des échangeurs supplémentaires, on peut facilement imaginer le résultat !

Les écologistes demandent depuis deux ans l'étude d'un bus circulaire sur la rocade, utilisant la voie d'arrêt d'urgence comme à Grenoble, pour desservir les zones d'activités en bordure, quand aurons nous une réponse sur ce projet ?

Nous avons besoin d'un maillage dense de transports en commun surtout en première couronne. Une politique de déplacements urbains se construit dans la cohérence et en investissant à la hauteur des besoins, et non avec des annonces ou des décisions mi-chèvre mi-chou, qui ne reposent sur aucune étude (le plus bel exemple étant quand même le projet de périphérique suspendu du sénateur Chatillon de Revel ).

dimanche 2 octobre 2011

Eradiquons ...

L’absorption de plomb peut provoquer de graves problèmes neurologiques et entraîner chez les jeunes enfants d’importants retards de développement psychomoteur. Les peintures au plomb longtemps utilisées parce que résistant à l'humidité sont la cause de nombreux cas de saturnisme, leur usage est maintenant très règlementé. L'ajout de plomb a également été interdit dans l'essence.

Il y a de donc bonnes raisons de s'interroger sur le risque de migration dans l'eau du plomb des tuyaux utilisés pour acheminer l'eau potable à votre robinet : en effet à St-Orens plus de 41% des branchements sont en plomb (1665 pour être précis), alors que sur les autres communes de l'agglomération le taux est inférieur à 5%.

Une carte du pourcentage de branchements plomb par région est disponible sur : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/article/306/1168/eau-potable-distribution.html


Comment se dissout le plomb dans l'eau ?
  • si l'eau est acide et/ou faiblement minéralisée, mais les producteurs d'eau veillent à neutraliser le pH de l'eau,
  • selon le temps de stagnation de l'eau dans les canalisations en plomb, selon la longueur des canalisations en plomb,
  • si la température de l'eau est élevée : la solubilité du plomb dans l'eau est deux fois plus importante à 25°C qu'à 15°C,
  • par de possibles phénomènes d'électrolyse (mise à la terre sur des canalisations d'eau, juxtaposition de matériaux différents…)

Des seuils plus contraignants
Une directive européenne de novembre 1998 a abaissé en 2003 la limite de plomb par litre d’eau à 25 microgrammes, ce seuil passe à 10 microgrammes en 2013, la mesure se faisant à la sortie du robinet du consommateur.

La Communauté urbaine du Grand Toulouse a maintenant la compétence de l'approvisionnement en eau et la direction du cycle de l'eau a proposé d'éradiquer de supprimer ces branchements plomb à St-Orens en proposant 3 scénarios avec fin des travaux entre fin 2013 et fin 2015.

A la question de savoir quel est le niveau d'urgence de ces remplacements, le responsable technique a affirmé que l'Agence Régionale de la Santé effectuait bien des mesures de taux de plomb sur la commune, mais que ces données ne leur étaient pas accessibles et que de plus l'ARS leur mettait la pression.

Devant notre étonnement qu'un service public ne communique pas ce type de données, nous avons lancé l'enquête. 

Rien de plus facile pourtant, il suffit de téléphoner à l'ARS, où on est très bien accueilli, pour obtenir les les résultats des mesures. Depuis 2004 l'ARS a fait à St-Orens 3 mesures par an : sur tous les prélèvements 1 seul, au tennis, a présenté un taux de 5 microgrammes par litre, les autres sont à 0. Le représentant de l'ARS nous a confirmé que la directive impose une obligation de résultats, et non de moyens.

Nous sommes donc amenés à nous interroger sur l'urgence de ces travaux, surtout quand on en connait le coût : environ 2500 € par branchement, ce prix pouvant varier en fonction de la technique utilisée. Et il est important de noter que l'éradication du plomb ne porte que sur la partie entre la conduite d'alimentation en eau et le compteur. Entre le compteur et votre robinet, ça reste à votre charge. 
 
Qui finance ces travaux ? L'usager !
La moitié est indirectement financé par les St-Orennais, car sur les 25% de réduction de la facture d'eau potable, la moitié a été retenue pour payer ce type de travaux, le reste étant couvert par le budget de l'eau, budget indépendant, géré par la Communauté Urbaine.

Peut-on faire autrement ?
Si la suppression doit se faire, et elle doit se faire (quand il n'y a plus de plomb, on est sûr de ne plus avoir de problème), il est possible de l'effectuer progressivement à coût moindre, lors des remplacements de conduites vétustes ou d'autres travaux, tout en contrôlant les zônes à risques par les mesures de taux de plomb.

Nous préfèrerions que les sommes consacrées à ces travaux soient consacrées à des travaux d'isolation thermique : avec 2500 €, on peut améliorer notablement l'isolation d'une toiture.

Mais ce type de travaux intéresse fortement les entreprises du BTP, il n'est que de lire l'article « Branchements enplomb : une arnaque de 5 milliards d’euros » que nous vous recommandons, sur le blog de Marc Laimé, journaliste spécialisé et conseiller sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales. Et on peut se demander si certains responsables, sous prétexte de supprimer le plomb dans notre environnement, ne tendent pas à les favoriser !

Quelle mesure de précaution ?
La mise en œuvre de pratiques simples permet de réduire la teneur en plomb dans l'eau du robinet. Ainsi, lorsque l'eau a stagné dans les canalisations (par exemple le matin au réveil ou au retour d'une journée de travail), il est recommandé de n'utiliser l'eau froide du robinet pour la boisson ou la préparation des aliments qu'après une à deux minutes d'écoulement ; cette simple pratique assure l'élimination de la plus grande partie du plomb présent dans l'eau et des éventuels autres éléments métalliques.