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dimanche 2 décembre 2012

Saint-Orens à venir ...


L'écologie politique est bien souvent confondue avec la défense de l'environnement ou la lutte anti-nucléaire. C'est un projet global de société, proposant de nouveaux modèles, alternatifs, aussi bien en économie que dans le domaine social ou de la vie démocratique.

Nous approchons de la période des voeux et même si nous ne croyons plus au père Noël nous avons imaginé notre ville, où les idées de l'écologie politique seraient mise en oeuvre avec votre concours.

Découvrez la, à travers ces quelques brèves rapportées par le correspondant de la Voix de Toulouse, le nouveau journal, qui a remplacé la Dépêche du Midi après sa faillite retentissante :

Les toits plats et bien orientés de nos écoles ont permis de les recouvrir de panneaux solaires. " Nous avons créé une association en mai 2014 ", raconte Bruno Lacouture, son président. " Et neuf mois plus tard, la centrale solaire est entrée en fonction. » 130 panneaux ont été installés sur les toits. Le coût : 88 000 €, financés sans prêt, par 24 sociétaires, à hauteur de 250 à 10 000 € chacun, la municipalité a participé également à l'apport de fonds. L’association a déjà un deuxième projet en route pour couvrir le toit d'un gymnase, avec 18 nouveaux sociétaires. Le placement semble avantageux. Cette année, le projet a rapporté 11 300 euros. À ce rythme, l’investissement sera amorti en huit ans ! 

Jusque là les alentours des écoles H.Puis & Corail à l'heure de l'entrée ou de sortie des classes étaient encombrées par les véhicules, bien souvent en stationnement gênant  des parents pressés de déposer leurs enfants. Quelques parents, informés d'une expérience de Pédibus qui avait eu lieu à l'école du Corail dans les années 2010, ont repris le flambeau : chaque matin un tortillard d'une vingtaine d'enfants sillonne les quartiers de chaque secteur, quelques personnes retraitées jouent également le rôle d'accompagnateur avec les parents qui se relaient à tour de rôle. Comme le fait remarquer Yvonne P., 68 ans, "ça me fait prendre l'air et faire un peu d'exercice, tout en se rendant utile".

La grande salle lumineuse de la cantine du groupe scolaire de l'Orée du Bois ce mercredi midi n'accueille pas comme d'habitude les enfants sortis des salles de cours, mais les personnes âgées de la commune qui se font habituellement porter des repas à domicile. Un moyen de rompre la solitude et de revoir des têtes connues. Il n'y a pas que la cantine qui se voit utilisée par ce nouveau public, les salles d'activité servent également le soir pour les associations de la commune. Cela a été possible grâce à la conception de l'école, qui permet d'isoler les salles de cours réservées à la scolarité des autres lieux, qui peuvent être mutualisés au bénéfice de tous.

A partir de ce jeudi 30 avril 2016, au café municipal, deux nouveaux artistes contemporains sont exposés pour deux semaines. Le premier, arrivé à Saint-Orens il y a une dizaine d'année propose des œuvres picturales étonnantes et lumineuses. Le second a entrepris son tour du monde depuis son pays d'origine, l'Argentine, il y a maintenant trois ans et offre à découvrir des sculptures sur bois particulièrement émouvantes. Adeline P. apprécie le lieu " J'ai proposé à mes amis de nous y retrouver samedi soir autour d'une bonne bière locale pour y passer un moment convivial et agréable. Il y a toujours une bonne ambiance grâce à Liliane et Thérèse, dévouées membres actives de cette association dynamique : une S.C.I.C., Société Civile d’Intérêts Collectifs,  pour créer un lieu de vie et de partage au sein de notre petite ville! Il fallait avoir l'imagination et l'audace écologistes pour de lancer ! "

Les nouveaux jardins partagés du parc du Tucard ont accueilli en ce début avril leurs premiers jardiniers, les "anciens" de ceux d'En Prunet sont venus apporter leurs conseils et leur expérience dans le domaine de la culture biologique. L'ensemble des jardins et espaces verts de la commune est classé "0 phyto", la démarche de gestion écologique menée par les agents de la ville a été récompensée par l'attribution du label "Ecojardin".

Dix ans ça paraît long, à force de passer son temps dans les bouchons sur la route de Revel. Enfin il est là, le tram' à l'avant effilé embarque ses premiers passagers au terminus de l'Orée du Bois. Il va rejoindre en moins de trente minute la boucle qui ceinture le centre Toulouse. Pour Anne et Patrick V. " On n'est plus obligé d'avoir deux véhicules pour se rendre chacun à son travail, le transport pèse bien moins sur le porte-monnaie". Et l'extension de la ligne n'est pas terminée : avec le nouveau Plan de  Déplacement en cours d'élaboration, la ligne de tram devrait desservir la zone d'activité du Sicoval et rejoindre le métro via les terrains acquis pour l'ancien projet de déviation routière, longtemps promis par le Conseil Général.

Un tracteur aux couleurs de la ville en train de labourer dans la vallée de la Marcaissonne cela peut surprendre. Il n'y avait que Toulouse qui avait jusque là une régie agricole. " Mais comme nous avions plusieurs hectares appartenant à la ville en prairie, on s'est dit que nous pourrions très bien les mettre en culture pour alimenter la cuisine centrale en produits bio. Comme circuit court, on ne peut pas faire plus court !". Christian Neyret, l'adjoint délégué à la restauration scolaire, est tout heureux d'avoir pu monter le projet. D'autant que ce n'était pas évident au départ : ce n'est pas tout de produire des carottes et des pommes de terre, il faut ensuite les préparer, les éplucher, mais la cuisine centrale n'avait plus de légumerie ! Heureusement dans le même temps où germait le projet de régie agricole, la commune a été contactée pour l'implantation d'une légumerie sur l'ancien site de Repsol. Tout s'est bien enchaîné  la légumerie a généré cinq nouveaux emplois et les enfants bénéficient ainsi de produits extra-frais dans leurs assiettes.

La chaufferie installée près du collège Prévert relâche un léger panache de vapeur dans le ciel limpide en ce début de février. Un camion vient de compléter le stock de granulés bois produits en forêt de Bouconne. A partir de là un réseau de tuyauteries relie le lycée, le collège, la nouvelle école, la clinique et les nouveaux immeubles de la ZAC de Tucard, assurant ainsi le chauffage de tous ces bâtiments. Moins de Co2 dans l'atmosphère grâce à cette énergie renouvelable et un coût moindre pour les collectivités et pour les habitants du quartier, par rapport au gaz et à l'électricité dont les prix s'envolent.

La deuxième réunion du quartier Labouilhe s'est tenue avec une vingtaine de participants. Une liste de projets à inscrire dans le cadre de l'enveloppe budgétaire mise en place pour chaque quartier par la nouvelle municipalité a été établie. Il reste à la faire valider et aux habitants de définir les priorités. Un questionnaire leur sera remis à cet effet dans les boites aux lettres. Le comité d'animation se chargera du dépouillement des réponses. Charge ensuite aux services de la ville de chiffrer les demandes.

Après le repas à la cantine scolaire, les responsables de table ramassent les restes et font le tri entre ce qui est compostable et ce qui ne l''est pas (une liste à chaque repas aide à faire le choix). Les biodéchets sont amenés ensuite dans les composteurs. Un bon moyen de produire du compost utilisé pour le jardin cultivé par les enfants pendant les interclasses. Un concours met en compétition les différents groupes scolaires et récompense celui qui produit le moins de déchets, un bon moyen d'éviter le gaspillage alimentaire.

(A suivre)