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mercredi 29 janvier 2014

Agenda 21 : action !

Le plan d'actions de l'Agenda 21 a été adopté mardi 28 janvier par le conseil municipal.
Les actions retenues concernent : 
- la solidarité, l'entraide sur notre territoire,
avec des actions très variées, telles que favoriser les échanges de services non marchands, les groupements d'achat éco-citoyens, créer un restaurant solidaire et un observatoire de la précarité, soutenir les associations humanitaires, ...

- un aménagement soucieux de la qualité de vie et de l'environnement,
en créant des jardins partagés dans de nouveaux quartiers, en inventoriant la flore et la faune locale et en la faisant connaître, en étudiant la mise en place d'une navette pour les petits déplacements au sein de la commune, en favorisant et en sécurisant les déplacements à pied ou en vélo, ...

- la dynamisation de l'économie locale,
en agissant pour mieux faire connaître les entreprises locales, même si la commune n'a pas de compétence particulière en matière économique, du ressort de Toulouse métropole et de la région, en favorisant l'installation de maraîchers  pour assurer une production au plus près des consommateurs, et pourquoi pas d'une exploitation agricole municipale, comme cela se fait à Toulouse, pour alimenter la restauration scolaire et avoir plus de produits bio dans les assiettes. 

- la transformation des modes d'action et de participation,
en favorisant la participation des habitants, aussi bien à la réflexion sur les grands projets de la ville qu'à des actions citoyennes, par exemple des plantations dans les espaces verts,
en mettant en place un comité local de concertation ou des commissions thématiques.

- les pratiques de la collectivités qui puissent servir d'exemples à tous,
en rénovant les bâtiments communaux ou en modernisant l'éclairage public, pour réduire la consommation d'énergie et donc les coûts de fonctionnement, en améliorant la gestion des projets avec la mise en place de tableaux de bord, en améliorant l'information des usagers qui ont du mal à s'y retrouver entre les compétences des différentes collectivités, ... 

La prochaine équipe municipale, qui sera élue le 23 mars (il n'y aura qu'un seul tour, puisqu'il n'y a que deux listes concurrentes), aura pour tâche de mener à bien la réalisation de ces actions.











dimanche 26 janvier 2014

Agir ensemble pour l'écologie à Saint-Orens

Le groupe des écolos de Saint-Orens, adhérents ou sympathisants Europe-Ecologie-Les Verts, a initié la campagne de l'élection municipale en consultant cet automne les Saint-Orennais-es. Aujourd'hui, notre groupe a décidé de présenter des candidats pour les élections municipales 2014 au sein de la liste "Agir ensemble pour St-Orens", conduite par Christian Sempé.

Si nous avons rejoint la liste "Agir ensemble" c'est parce qu'elle prend en compte dans son projet les axes forts que nous portons depuis deux mandats : un aménagement de la ville préservant notre environnement, une transformation écologique nécessaire, tout comme le renforcement des solidarités notamment entre les générations, et évidemment la mise en œuvre des actions de l'Agenda 21, issu des idées de nombre d'entre vous, sans oublier la culture occitane. Nous nous engageons avec la majorité actuelle pour porter nos valeurs et idées écologiques.

Nous agirons, si vous nous apportez votre confiance, pour une gestion économe, assurant une stabilité des impôts locaux et une dette maîtrisée, en évaluant la qualité et le coût des services publics, pour que notre commune se développe sans hypothéquer son avenir.

mercredi 1 janvier 2014

Passoire ou cocon ?

Habitants de St-Orens, vous n'êtes pas seuls à être concernés par la rénovation énergétique de vos logements. La municipalité se doit, surtout en période de restrictions budgétaires, de rechercher les sources d'économies notamment en matière énergétique afin de réduire ses charges de fonctionnement.

L'envolée prévisible des prix de l'énergie
La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) prévoit une hausse des prix de l'électricité de 30% d'ici 2017.
Le rapport d'une commission d’enquête du Sénat table elle sur une hausse de 50% d'ici 2020 !
Ainsi la facture annuelle d'un ménage type ayant souscrit l'option heures pleines-heures creuses - et a priori équipé d'un chauffage électrique - atteindrait 1 307 euros en 2020 contre 874,5 euros en 2011.
Cette évolution risque d’aggraver la précarité énergétique de nombreux ménages.
Réduire la consommation d'énergie par la rénovation des bâtiments communaux
Après la réalisation de la thermographie aérienne de l'ensemble des bâtiments de la commune, l'audit énergétique des bâtiments municipaux permettra de définir les actions les plus efficaces pour par exemple mieux isoler ces constructions, déjà anciennes, dont le chauffage grève le budget de fonctionnement de la ville, ou pour mieux programmer le chauffage en fonction de l'usage.

Pour éviter que ces charges croissent et conduisent soit à réduire les services offerts par la ville, soit à augmenter les impôts locaux, il sera préférable soit de rénover, soit de remplacer les bâtiments  les plus énergivores.

Les différentes possibilités d'action

Revoir les contrats d'approvisionnement en énergie
On constate actuellement que le prix régulé de l'énergie n'est pas forcément le moins cher ! Si ce n'est pas le cas pour l'électricité dominée par EDF, l'ouverture du marché de l'énergie a introduit  une plus grande concurrence entre fournisseurs concernant le gaz. Ainsi pour les particuliers, l'union de consommateur UFC-Que choisir a obtenu de Lampiris, un opérateur belge, un tarif inférieur de 15,5 % à celui de GDF ! 100 000 foyers pourront bénéficier de cette offre, apportant une économie de l'ordre de 190 € sur l'année.
Les collectivités aussi peuvent jouer de cette concurrence, ainsi un premier marché passé par Toulouse Métropole, auquel 8 communes de l'agglomération se sont associées, leur a permis un gain tarifaire de 15% sur la fourniture de gaz.
L'UGAP, une centrale d'achat public, propose également aux collectivités des gains entre 10 et 13% par rapport au tarif réglementé.
Il faut naturellement être attentif aux formules de révisions des tarifs proposés, mais des groupements d'achat au niveau de nos collectivités peuvent être un bon moyen de ne plus être dépendant de l'opérateur privé dominant (GDF-Suez) et de ses tarifs "réglementés".