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mercredi 4 mai 2016

Plan Local de Déplacement Urbain, version 2




La mairie relance le Plan Local de Déplacement Urbain, dont la première version remontait à 2002. Les écologistes ne manquent pas d'idées pour aller vers une ville apaisée :

1) La Vitesse en ville

Nous recommandons d'instaurer une vitesse limite de 30 km/h, comme cela a été mis en place à Grenoble et dans 14 villes de son agglomération, sauf sur les axes de transit où la vitesse limite resterait à 50 km/h excepté dans les secteurs près d'écoles ou du centre ville ou de zones dangereuses.
Le gain de temps en vaut-il la chandelle ?
Cela permettrait une meilleure compréhension des règles de circulation par les automobilistes et réduirait  le risque d'accident grave sur la commune : rappelons que lors d’un choc avec un piéton ou un cycliste à 50 km/h le risque de décès est multiplié par 9 par rapport à un choc à 30 km/h !
Certains secteurs résidentiels pourraient être classés en zone de rencontre à 20 km/h (prés des écoles notamment.
Le Stationnement :
Une politique efficace de stationnement doit être mise en place. Le choix de la nouvelle équipe municipale  de créer de nouveaux parkings est  un choix coûteux pour les finances de la commune ou de la métropole (10 000 à 15 000 € un emplacement) et ne nous parait pas être la meilleure solution.
Nous préconisons de :
- créer des zones bleues de stationnement (la durée peut être modulée), près des zone commerciales ou des écoles, pour prévenir les voitures ventouses.
- marquer des emplacements de stationnement sur les voiries, de préférence en quinconce, comme par ex. sur la rue Montregeau, avec des plots en début de zone de stationnement pour favoriser la réduction de vitesse, même en l'absence de voitures stationnées.
- mettre certaines rues en sens unique, pour favoriser le stationnement résidentiel, toujours là aussi avec un marquage sol, pour prévenir le stationnement sur les trottoirs, comme par ex. rue de Firmis.
Résultat de recherche d'images pour "zone bleue"Favoriser les modes actifs :
L'enquête ménages sur les déplacements des habitants de l'agglomération toulousaine montre que 50% de leurs déplacements sont de moins de 3 km, 2/3 de ces déplacements étant effectués en voiture. Un trajet sur 4 en voiture est de moins de 1 km, 1 sur 8 de moins de 500 m. Alors que tous les plans de déplacements urbains ou de mobilités préconisent de réduire la part de la voiture, nous voyons qu'une grande part de ces petits déplacements pourraient être effectués à pied ou à vélo.
L'argument santé est un levier important pour favoriser ces modes actifs de déplacement : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande 10 000 pas par jour. Cela peut paraître énorme mais la plupart d'entre nous, trop sédentaires, n'en faisons environ que la moitié (4 000 à 6 000) au cours d'une journée normale.
Résultat de recherche d'images pour "vélo assistance électrique monter les cotes"
On pourra nous objecter que le relief de la commune n'est pas favorable à l'utilisation du vélo, mais l'utilisation de vélos électriques permet d'avoir une solution pour ceux qui ne sont pas de grands sportifs. Il est regrettable que Toulouse Métropole ait suspendu l'aide pour l'achat de ces vélos à assistance électrique (VAE)  et nous demandons que cette mesure soit rétablie, pour favoriser la pratique des VAE. Notons que l'achat de la propriété du 2, rue de Saune et son aménagement pour un nouveau parking d'une vingtaine d e places permettrait d'aider à hauteur de 300 € l'achat de 1000 VAE !
Nous recommandons de favoriser la mise en place de Pédibus, des "autobus pédestre", dans le cadre du ramassage scolaire, pour favoriser la marche et l'exercice physique tout aussi nécessaire des enfants.
Les pistes cyclables :
Le réseau de pistes cyclables sur la commune est discontinu, en dehors de l'axe de l'avenue de la Marqueille. Le budget consacré, uniquement de source métropolitaine, est insuffisant, pour avoir un maillage sécurisé de pistes cyclables. Nous demandons qu'une part du budget communal soit consacré à son amélioration, en priorisant les accès aux écoles et aux centres commerciaux.
Nous demandons, afin que la sécurité des cyclistes soit assurée, que le stationnement fréquemment observé sur les pistes ou bandes cyclables soit sanctionné (l'amende de 135 € est particulièrement dissuasive).