Pages

samedi 23 février 2019

Préservons nos espaces agricoles et naturels !


Saint-Orens, une ville nature à la campagne ! La municipalité communique de concert avec
les promoteurs immobiliers, alors que la ville continue de grignoter espaces agricoles et
naturels.

Alphonse Allais, un écrivain du siècle dernier et spécialiste d’un humour absurde proposait de «  construire les villes à la campagne, car l'air y est plus pur ! » , mais il est décédé en 1905, à une époque où l’automobile, l’industrie et l'agriculture ne polluaient pas encore notre environnement !

Nos propositions : protéger nos terres nourricières et nos espaces naturels.

Faisons un état des lieux (situation en 2015) :

Les terres cultivées représentent 11 018 ha sur le territoire des 37 communes de Toulouse Métropole, soit 25 % du territoire métropolitain. Entre 2007 et 2013, sur les 1000 ha consommés à des fins d'urbanisation près des 2/3 des l'ont été sur des espaces agricoles.

Même si la tendance est à une réduction de cette consommation de terres vivrières, on continue à en consommer, malgré les affirmations vertueuses des technocrates : "Faire le choix d'une extension urbaine maîtrisée afin de préserver l'équilibre actuel entre espaces urbains, agricoles et naturels" !

La zone maraîchère du nord de Toulouse a disparu suite à l'étalement urbain, et celle de St-Jory a été en partie mangée pare les zones d'activités et le mitage pavillonnaire.

Si la métropole a parlé de développer l'agriculture urbaine, cela reste grandement au niveau des vœux pieux, alors que la demande de produits bio et locaux explose (par exemple les Amap doivent faire appel à des agriculteurs situés de plus en plus loin). Sur St-Orens, aucune politique pour favoriser une production locale en vue d'approvisionner en partie la restauration scolaire.

Afin de préserver les terres cultivées ainsi que les espaces naturels, la meilleure solution, pour accueillir les 10 à 15 000 habitants arrivant sur l'aire urbaine, serait de reconstruire la ville sur la ville, ce qu'on constate déjà sur St-Orens où les pavillons sont rasés et remplacés par des immeubles, notamment en bordure de la RD2 et de l'avenue de la Marqueille.

Sur St-Orens, on longtemps parlé d'un équilibres 50% urbanisation/50% espace agricole ou naturel, mais ici aussi les nouvelles constructions grignotent ces espaces, que ce soit vers le secteur du Bousquet ou les projets à l'est de Catala.

Quant à la protection des espaces naturels, là aussi les technocrates savent tenir de très beaux discours : " Garantir la pérennité des continuités écologiques en préservant une largeur minimale de 50 mètres et un caractère inconstructible dans les espaces non urbanisés permettant d’assurer le maintien, le renfort ou la restauration des continuités écologiques". Mais dans les faits nous constatons que le bois du Bousquet est maintenant complètement enclavé, la "continuité écologique" avec des espaces ouverts se réduira à un trottoir en bordure de rue !

Pour creuser ce sujet un dossier intéressant du Codev : Les territoires fertiles au service du projet métropolitain

dimanche 6 janvier 2019

Nos vœux 2019


En ce début d'année, l'heure est à l'action pour engager résolument la transition écologique. Et nous savons que nous sommes nombreux à vouloir agir et faire agir en ce sens l'état et l'ensemble des collectivités territoriales ; preuve en est le succès de la pétition pour le climat qui à déjà réuni en ce début d'année près de deux milllions de signatures.

Nous devons agir à tous les niveaux, revoir nos comportements individuels mais faire pression auprès des politiques qui détiennent le pouvoir. Si les représentants de l'état, de nos collectivités ont su intégrer dans leur discours la lutte contre le changement climatique, la protection de l'environnement, ... il y a loin du discours à la mise en oeuvre !


Agissons pour augmenter la part du bio à la cantine pour nos enfants.
Cela permettra de développer une agriculture respectueuse de l'environnement (alors que l'utilisation des pesticides est maintenant interdite depuis le 1er janvier pour les particuliers, les agriculteurs continuent à en utiliser toujours autant !). Un exemple à Courtonne-la-Meurdrac, qui propose 100% de bio.

Déplaçons nous en sécurité en vélo et à pied.
Sur un trajet de moins d’un kilomètre, plus de la moitié des Français choisissent la voiture (58 %) ! Favorisons l'aménagement de pistes cyclables sécurisées sur St-Orens, car depuis le début du mandat de la nouvelle équipe, seul un tronçon avenue des Améthystes, déjà programmé avant 2014, a été réalisé ! Le Baromètre des villes cyclables, réalisé en 2018, juge très négativement l'action de la municipalité.

Nous proposons une aide au financement de vélos électriques.
Actuellement l'état n'aide à l'achat d'une vélo électrique que si une collectivité apporte une aide !
"Le montant des 2 aides cumulées ne peut être supérieur à 20 % du coût d’acquisition ou 200 €". Ainsi si la commune de St-Orens apportait une aide de 100 €, l'acheteur d'une vélo électrique à 1000 € bénéficierait d'une aide totale de 200 € (on trouve de bons vélos électrique à partir de 800 €).

Développons la marche à pied pour les petits trajets, mais le projet de pédibus (les enfants sont accompagnés en groupe pour aller à pied à l'école) proposé à la municipalité est enterré, alors qu'il a été démontré que leur mise en place avait un faible coût. D'ailleurs plusieurs communes : Achères, Brignais, Champs-sur-Marne, Chécy, Ferrières-en-Brie offrent de tels services, à la satisfaction des parents.


Isolons nos logements !
Depuis le 1er janvier 2013, le Sicoval apporte à ses habitants une aide financière qui vient en complément de l’écochèque de la Région. Depuis le mois de septembre 2015, cette aide s’élève à 1500€. Pourquoi ne pas aider pareillement à St-Orens ou mieux sur le territoire de Toulouse Métropole ?

Recyclons et trions mieux !
Là aussi, Toulouse Métropole, qui a la compétence de la gestion des déchets, pourrait s'inspirer du Sicoval, qui a mis en place la redevance incitative, qui a permis de réduire très fortement la production de déchets devant être incinérés et de réduire pour plus des deux tiers des usagers la facture. Les plus vertueux, en terme de production de déchets et de tri, sont ainsi récompensés de leurs efforts.

Protégeons notre environnement, favorisons les solidarités,  produisons de l’énergie localement, cette liste n'est pas exhaustive ! Dans tous ces cas, la municipalité et la métropole peuvent agir en ce sens et vous aussi.