Mais vos besoins, l'urgence des solutions à trouver pour nos déplacements, pour le climat, nous obligent à être force de proposition. Nous intervenons dans les différentes commissions de la municipalité, nous prenons rendez-vous avec les élus de la majorité pour présenter des projets et les citoyens désirant être des porteurs de ces projets.
Voici quelques unes de nos propositions :
1) Initier des Pédibus pour amener les enfants à l'école
Une enquête nationale de l'Ademe a montré que 70% des élèves de maternelle et élémentaire se rendent à l'école en voiture alors qu'ils habitent à moins de 1,5 km de leur école. Nous n'avons pas de statistiques sur notre commune mais nous constatons qu'en dehors des enfants de l'Orée du Bois, scolarisés à l'école de Catala, pratiquement tous les enfants de la commune sont à moins d'un kilomètre de leur école. Cette proximité permet un trajet à pied.Plutôt que de multiplier les places de parking à proximité des écoles, comme cela a été fait au Corail, ou de financer le ramassage en bus des enfants à moins d'un kilomètre de l'école, des solutions toutes simples et très peu coûteuses pour amener les enfants à l'école ou les ramener existent.
Vous avez le pédibus, un ramassage scolaire à pied, avec des accompagnateurs adultes, parents ou bénévoles (grand-parents, retraités, ...).
Un pédibus, c'est aussi plus d'exercice physique pour nos enfants, la réduction du nombre de voitures près des écoles, moins d'embouteillages, des émissions de CO2 et de polluants, du bruit, et mettant plus de convivialité dans nos quartiers.
Plusieurs pédibus fonctionnent comme à Escalquens avec Pied d'Escal, ou sont en projet comme à Labège.
Un pédibus avait déjà été mis en place en 2005/06 à l'école du Corail, mais s’est arrêté par manque d’ adultes accompagnateurs. Nous avons décidé de relancer ce projet pour tous les élèves de notre commune.
D'autres solutions innovantes, avec les téléphone portables, existent pour covoiturer : les parents se groupant par exemple pour amener à tour de rôle les enfants à l'école ou aux activités sportives et culturelles.
Cette proposition a été retenue par la majorité municipale et est en cours d'intégration dans les actions de l'agenda 21 ainsi que dans le projet éducatif territorial (PEDT).
2) Installer des panneaux solaires sur les bâtiments municipaux
En 2012, tous les élus de notre commune ont voté une délibération pour assurer une production de 20% d'énergie renouvelable en 2020, un vœu qui implique d'agir pour que cet objectif soit atteint. Ceci nécessite l'implication de tous, aussi bien de la collectivité que des citoyens.
Mais il n'est pas toujours facile de démontrer que la production d'énergie renouvelable est rentable ! Nous nous sommes vu opposer un refus d'installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de la future salle polyvalente, avec des arguments peu convaincants.
Nous avons alors proposé que la municipalité mette à disposition des toits de bâtiments municipaux, pour y installer des panneaux photovoltaïques financés par des St-Orennais achetant des parts sociales dans une société coopérative. Ce projet est porté par l'association Citoy'enR, qui apporte son expertise technique, juridique, financière.
Des visites de plusieurs bâtiments et des simulations de production ont été réalisées démontrant l'intérêt de ce projet.
Ecole du Corail, en bleu foncé, les panneaux photovoltaïques
L'électricité produite sera revendue sur le réseau. Le prix de rachat de l'électricité produite étant garanti pendant 20 ans, le produit de cette vente permettra de financer à la fois de nouveaux projets et de rémunérer les parts sociales des actionnaires.
Ce type de projet à participation citoyenne peut être soutenu par la région Occitanie. Si le projet présenté par Citoy'enR est retenu, pour 1 € que vous verserez, la région ajoutera 1 €. Réponse début décembre.
3) Installer des maraîchers pour être en circuit court.
Une étude sur le potentiel agricole de la commune, déjà envisagée par la précédente équipe municipale, va être lancée, pour étudier nous espérons, les pistes d'une agriculture future moins polluante.La ceinture maraîchère de Toulouse a été urbanisée au fil du temps, nous faisant perdre les meilleures terres agricoles, alors que les besoins alimentaires vont croissant avec l'augmentation de la population. Pour fournir les légumes de l'Amap de St-Orens, c'est un producteur qui doit venir de Moissac !
Inversons la tendance en favorisant l'installation de jeunes maraîchers sur les terres encore disponibles. Les besoins au niveau de la cuisine centrale, pour alimenter les cantines municipales, sont là. Alors favorisons des circuits courts.
Mais est-il bien logique d'envisager un practice de golf, grand consommateur d'eau et de fongicides, pour quelques privilégiés, en rachetant des terres agricoles au prix fort (6 hectares pour 300 000 €) ?
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