La révision du Plan Local d'Urbanisme
doit répondre à des enjeux contradictoires : accueillir plus
d'habitants, étant confrontés à la croissance de la population sur l'agglomération toulousaine, tout en préservant les espaces agricole et naturel.
La logique veut qu'on densifie les constructions, avec de petits collectifs, de préférence le long des axes de transport en commun, pour prévenir l'engorgement des voies routières, la route de Revel étant l'axe principal retenu pour accueillir un transport en commun performant.
Mais nous restons dans
le flou sur le choix du mode de transport: bus, tram ? L'étude qui devait être lancée en 2009 a été gelée. Le Plan de Déplacement Urbain parle d'une réalisation à l'« horizon
2020». Où seront implantées les futures stations de bus ou de tram, quel sera son itinéraire exact dans la zone de l'Orée du Bois, où seront situés les ateliers techniques ? La réponse à ces questions seraient bien utile pour prévoir l'aménagement de la ville.
Pour nous écologistes, les nouveaux projets immobiliers doivent être
conditionnés à la réalisation de cette desserte en transports en commun. Les promesses vagues ne suffisent pas, un calendrier précis de réalisation doit être défini.
Côté Sicoval, le projet de prolongement du métro de la ligne B avance avec une ouverture prévue en 2019 ; saluons ici la pugnacité des élus du Sicoval sur ce dossier. Des incertitudes sur le financement subsistent encore, car le Conseil général, ou plutôt son président, n'a pas défini à quelle hauteur il soutiendrait le projet. Et le silence sur cette question perdure depuis des mois.
En politique, rappelons que seuls les accords signés en bonne et due forme ont de la valeur.
Nous considérons, depuis des années, et en cela nous n'avons pas varié, que le métro à Labège était une solution alternative (une sorte de plan B) dans le cas où le tramway tarderait à arriver à St-Orens.
Nous avons aussi dit que la déviation de St-Orens n'avait de sens que si elle rabattait la circulation sur le terminus du métro à la Cadène et sa réalisation phasée avec celle du métro. Cela pour éviter d'engorger encore plus l'échangeur du Palais et la rocade.
Cela ne plait pas à certains. Sommes nous des "traitres" pour autant ?
Les solutions que nous proposons sont des solutions réalistes, logiques avec une vision à long terme (tenant compte de l'augmentation du cout du pétrole, des impacts dus aux gaz à effet de serre, de la pollution automobile).
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