Pages

lundi 30 novembre 2009

Imaginer St-Orens en 2030 ?

Plusieurs documents, à l'échelle de la grande agglomération et en cours de finalisation, permettent déjà de définir le futur paysage de la ville : le SCOT, qui encadre le Plan Local d'Urbanisme, va définir la ville dense, là où seront disponibles des moyens de transports performants, les futures zones économiques ou d'habitat, mais aussi les zones à protéger, pour leur richesse en biodiversité et pour leur intérêt agricole.

Les urbanistes sont pratiquement tous maintenant convaincus qu'il faut être économe de l'espace lors de tout nouvel aménagement. Il faut dire que de 1999 à 2007, le développement de l'agglomération a consommé 680 hectares de terres agricoles par an. L'objectif du Grenelle de l'environnement est de réduire de 50% l'espace consommé lors de la création de nouvelles zones d'activité.

En plus de la préservation de l'espace agricole (qui conditionne notre capacité à être auto-suffisants), la biodiversité doit être préservée mais aussi la nature ordinaire, par la mise en place de corridors écologiques et d'espaces de nature. Ce maillage s'appuie sur les cours d'eaux, la Marcaissone et la Saune sur notre commune.

La présence ou non de transports en commun fréquents, va conditionner le type d'urbanisation : dense (de 40 à 70 logements à l'hectare), en coeur de ville et près des axes bien desservis par le métro, le tram, les bus en site propre, "mesuré" (10 habitants à l'hectare) dans les secteurs déjà desservis par les transports en commun ou les terrains en continuité immédiate du coeur de ville. Plus question de créer de nouveaux lotissements loins de tout ! A titre de comparaison, le quartier de Catala a 27-28 logements à l'hectare.


La question du renouvellement urbain est posée, notamment le long de la RD2 (route de Revel), avec le projet de tramway. En effet, point de moyen de transport moderne, si le nombre de voyageurs est trop faible, à cause du coût de l'investissement (20 M€ du km) ; il faut donc envisager de remplacer les pavillons existants par de petits collectifs, le long de l'axe. Ce remplacement ne se fera que très progressivement (les urbanistes parlent d'un taux de renouvellement de l'ordre de 1% par an.

Nota : Le schéma ci-dessus est une vue d'artiste, seule une vague ressemblance fait penser à St-O !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire