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samedi 31 décembre 2011

2012, espoir de changement ...

Nous l'espérons ce changement, lors de l'élection présidentielle et des élections législatives qui suivront, afin de promouvoir une politique sociale, environnementale qui échappe à une vision à courte vue et strictement comptable et permette de mieux lutter contre les inégalités, accentuées par le gouvernement actuel.

Chantier difficile, avec la situation de crise, notamment financière au niveau européen, et la nécessité de réduire les déficits des états. La croyance en une croissance infinie portée par les partis traditionnels permettait de faire supporter aux générations futures le coût de cette dette. Ce modèle se heurte aux limites de notre terre, finie en terme de ressources. Nous nous devons d'évoluer vers une société plus sobre et plus juste, les solutions existent, il faut seulement la volonté politique pour les mettre en œuvre !
Penser global, agir localement : quelques chantiers de l'année 2012 à Saint-Orens :
- limiter les émissions de gaz à effet de serre
Les climatologues prévoient une hausse de 3,5°C de la température moyenne d'ici 2100 par rapport à l'ère préindustrielle, si on ne réduit pas fortement la production de gaz à effets de serre. La dernière conférence sur le climat à Durban a montré l'incapacité des états à agir, si ce n'est en promettant de se revoir en 2015 ! De plus le protocole de Kyoto, qui ne s'applique pas aux grands pays émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil et que les États-Unis n'ont pas ratifié, voit plusieurs pays comme le Canada s'en retirer.  Au final, la réduction des gaz à effet de serre, auxquelles s'engagent les pays signataires, notamment l'Europe, pourrait ne porter que sur 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre... Or plus on attendra, plus couteuses seront les mesures nécessaires pour enrayer l'aggravation du climat.
Bilan carbone
A l'échelle de la commune nous n'en sommes qu'à la phase de diagnostic pour identifier les principales sources d'émission de gaz à effets de serre. Nous pensions vous informer ce mois-ci des résultats de l'étude engagée. La communication des résultats et des propositions d'action pour les réduire n'aura lieu qu'en janvier.  Nous vous informerons dès que nous le pourrons sur les actions prioritaires à engager.

 - favoriser les déplacements en transport en commun
L'enquête publique concernant le projet de Plan de Déplacement Urbain se déroulera du 30 janvier au 16 mars 2012, les documents et le registre d'enquête seront consultables à la mairie. Nous vous invitons à y faire part de vos remarques, en insistant sur le besoin de desserte de St-Orens par un site propre (tram ou bus), pour favoriser l'accès au centre ville de Toulouse et aux autres lignes à fort trafic. Demandez un calendrier précis de réalisation à un horizon plus proche que l'horizon 2020, trop tardif quand on voit les collectifs de la Zac du Tucard et de l'avenue de Gameville sortir de terre et source à venir d'une augmentation du trafic automobile.
Un point positif fin 2011, l'accord sur le prolongement de la ligne B en métro jusqu'à Labège. Tout le monde s'en réjouit maintenant, même le maire de St-Orens ! Mais ne soyons pas dupes, en politique les retournements de veste sont fréquents. Pour notre part, nous avons défendu avec constance, depuis 2004, l'option métro plus efficace - pas de changement -, certes plus coûteuse que le tram, mais malheureusement on doit tenir compte de l'existant et des erreurs du passé.


- prévoir l'évolution de la ville à l'horizon 2020
Le Plan Local d'Urbanisme est en cours de révision. Ce document conditionne l'urbanisation future. Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) a défini les "pixels", c'est à dire les secteurs qui pourront être constructibles dans le futur sur St-Orens. Nous en somme à la phase du Projet d’Aménagement et de Développement Durable, qui définit la politique d'ensemble et les axes d'aménagement. Les aspects réglementaires, en fonction des zonages, viendront après.
Techniciens et élus travaillent au pas de course, car le PLU doit être adopté par la communauté urbaine avant une date limite, pour éviter d'avoir à attendrela mise en place d'un PLU intercommunautaire. Ce travail dans l'urgence nous interroge sur la possibilité d'une vraie concertation démocratique, malgré la mise en place d'une forme de consultation originale (tirage au sort d'habitants sur les listes électorales).

Pour notre part, nous défendons les propositions suivantes :
- minimiser la consommation de terres agricoles et d'espaces naturels.
Ainsi si des projets d'urbanisation tombent à l'eau,  par un exemple sur un secteur où il avait été prévu d'accueillir une caserne, nous demandons le retour en zone agricole de ces terrains.
Nous pensons que des formes de densification horizontale sont possibles et moins agressives que la densification verticale, dans un tissu pavillonnaire existant.

Les curieux peuvent visiter le projet Bimby - "Build in my backyard" - construire dans mon jardin-, (par opposition à Nimby - Not in my backyard - pas dans mon jardin") ou feuilleter ce rapport d'étudiants en urbanisme S(t)imulation horizontale.
 Vue aérienne du parking du centre commercial Leclerc, avant la construction du parking couvert
Ce ne sont pas les seules solutions pour économiser l'espace : pourquoi ne pas transformer la "mer de bitume" (c'est la formule d'un jeune architecte) des parkings de la zone commerciale pour y construire des petits collectifs ? La grande surface construit des silos à voiture (il en existe déjà un), revend les parkings à des promoteurs ou des offices HLM ... et en plus  y gagne une clientèle de proximité. Qu'en pensez-vous Mr Leclerc ? La collectivité a également tout à y gagner, car les réseaux (électricité, gaz, eau) sont sur place. Pas de voirie à créer ex nihilo, le tram' passe juste à côté !

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