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mercredi 1 janvier 2014

Passoire ou cocon ?

Habitants de St-Orens, vous n'êtes pas seuls à être concernés par la rénovation énergétique de vos logements. La municipalité se doit, surtout en période de restrictions budgétaires, de rechercher les sources d'économies notamment en matière énergétique afin de réduire ses charges de fonctionnement.

L'envolée prévisible des prix de l'énergie
La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) prévoit une hausse des prix de l'électricité de 30% d'ici 2017.
Le rapport d'une commission d’enquête du Sénat table elle sur une hausse de 50% d'ici 2020 !
Ainsi la facture annuelle d'un ménage type ayant souscrit l'option heures pleines-heures creuses - et a priori équipé d'un chauffage électrique - atteindrait 1 307 euros en 2020 contre 874,5 euros en 2011.
Cette évolution risque d’aggraver la précarité énergétique de nombreux ménages.
Réduire la consommation d'énergie par la rénovation des bâtiments communaux
Après la réalisation de la thermographie aérienne de l'ensemble des bâtiments de la commune, l'audit énergétique des bâtiments municipaux permettra de définir les actions les plus efficaces pour par exemple mieux isoler ces constructions, déjà anciennes, dont le chauffage grève le budget de fonctionnement de la ville, ou pour mieux programmer le chauffage en fonction de l'usage.

Pour éviter que ces charges croissent et conduisent soit à réduire les services offerts par la ville, soit à augmenter les impôts locaux, il sera préférable soit de rénover, soit de remplacer les bâtiments  les plus énergivores.

Les différentes possibilités d'action

Revoir les contrats d'approvisionnement en énergie
On constate actuellement que le prix régulé de l'énergie n'est pas forcément le moins cher ! Si ce n'est pas le cas pour l'électricité dominée par EDF, l'ouverture du marché de l'énergie a introduit  une plus grande concurrence entre fournisseurs concernant le gaz. Ainsi pour les particuliers, l'union de consommateur UFC-Que choisir a obtenu de Lampiris, un opérateur belge, un tarif inférieur de 15,5 % à celui de GDF ! 100 000 foyers pourront bénéficier de cette offre, apportant une économie de l'ordre de 190 € sur l'année.
Les collectivités aussi peuvent jouer de cette concurrence, ainsi un premier marché passé par Toulouse Métropole, auquel 8 communes de l'agglomération se sont associées, leur a permis un gain tarifaire de 15% sur la fourniture de gaz.
L'UGAP, une centrale d'achat public, propose également aux collectivités des gains entre 10 et 13% par rapport au tarif réglementé.
Il faut naturellement être attentif aux formules de révisions des tarifs proposés, mais des groupements d'achat au niveau de nos collectivités peuvent être un bon moyen de ne plus être dépendant de l'opérateur privé dominant (GDF-Suez) et de ses tarifs "réglementés".




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